Newsletter

Inscrivez-vous à Pionnières, la lettre de
l’Association pour l’Histoire des Caisses d’Epargne

L’Association pour l’Histoire des Caisses d’Epargne

FAIRE RAYONNER L’HISTOIRE
DES CAISSES D’EPARGNE

Les Caisses d’Epargne font parties du club fermé des entreprises bicentenaires.
Elles possèdent une histoire qui s’incarne dans la vie des territoires et de leurs
habitants. Cette histoire éclaire un des marqueurs forts de leur identité, à savoir
leur rôle de pionnières dans les transitions de la société. L’Association pour l’histoire
a pour objet de mener toute action et étude permettant de faire pleinement
rayonner cette histoire et d’en promouvoir la richesse auprès des Caisses d’Epargne
et de ses clients, des institutionnels, du grand public.

Un tournant dans l’histoire sportive ! Ces Jeux, par leur ampleur et leur renommée, n’ont plus aucune mesure avec ceux, très confidentiels, organisés 20 ans plus tôt dans la capitale française. 44 Nations, plus de 3000 athlètes, dont 135 femmes, se mesurent dans 126 épreuves sportives.

Un tournant dans l’histoire sportive ! Ces Jeux, par leur ampleur et leur renommée, n’ont plus aucune mesure avec ceux, très confidentiels, organisés 20 ans plus tôt dans la capitale française. 44 Nations, plus de 3000 athlètes, dont 135 femmes, se mesurent dans 126 épreuves sportives.
Le tout Paris se presse ; l’événement accueille plus de 655 000 spectateurs. près de 1000 journalistes, venus des quatre coins de la planète, commentent les exploits de leurs champions. Grande révolution, pour la toute première fois, certaines épreuves sont commentées sur les ondes de Radio Paris.Autre première majeure : un village olympique éphémère est dressé spécifiquement pour les athlètes à Colombes. « Un camp de baraques en bois, aux allées de terre étroites et au confort sommaire », selon le Comité national olympique et sportif français, mais qui jouit cependant de bureaux de change, de poste et d’un restaurant.
Nouveauté encore, c’est en 1924 qu’est institutionnalisée la cérémonie de clôture, qui, symboliquement, marque le passage de témoin du pays hôte vers la prochaine nation organisatrice.
Ultime innovation, la devise olympique « Citius, Altius, Fortius » (vite, plus haut, plus fort) est également introduite à Paris, pour la première fois.En 1924, les Jeux entrent dans l’ère moderne…

À DÉCOUVRIR

Les passeurs digitaux d’histoire ont du talent !

L’Association pour l’Histoire parraine le prix d’Histoire 2.0

Non, l’histoire n’a rien de poussiéreux ! Elle intéresse le grand public, jeunes comme moins jeunes.  Sur les réseaux sociaux, la matière foisonne. Depuis plus de dix ans, de nombreuses chaînes à thématique historique, animées par des passionnés, ont fleuri sur YouTube.

Et elles ont leurs afficionados. Plus récemment, c’est sur Instagram ou Tik Tok que, via des formats plus courts, l’histoire a pris ces marques.
Parce que ces passeurs d’histoire ont du talent, l’Association pour l’histoire s’associe en 2024 à Histoire de Lire, le salon du livre d’Histoire de Versailles, la Caisse d’Epargne Ile-de-France, en partenariat avec Historia et Histoire TV, pour décerner le prix Histoire 2.0.

Première édition du genre (il prend la suite de l’ancien prix des Youtubeurs), ce prix adopte désormais une nouvelle forme. Il récompense à la fois un format court (prix du public) et un format long ( 28 candidats, 6 présélectionnés et…1 gagnant).
Le prix de l’histoire 2.0 a été remis le 22 novembre 2024, à l’occasion d’une cérémonie organisée au cinéma le Cyrano à Versailles. Ces distinctions valorisent la diffusion créative et accessible de l’histoire, qu’elle soit graphique ou numérique. Dans chacune des deux catégories ( formats court et long ) concourraient six finalistes, aux univers créatifs éclectiques.


Les lauréats Histoire 2.0 2024

Le prix du public a couronné Alexis HAHI, pour son court sur Louis III, chaine l’Histoire ça fait chier :
https://www.youtube.com/watch?v=eeBmH-craFE

Le prix du jury, présidé par Virginie GIROD (au Coeur de l’Histoire, Europe 1), a été décerné à Clotilde CHAMUSSY, pour sa vidéo sur le Peuplement de l’Amérique, chaine Passé sauvage :
https://www.youtube.com/watch?v=Lz6C6E1U8dw&t=367s

La réussite de grandes femmes au 18e siècle

Mariées, veuves ou célibataires, mères de famille nombreuse ou femmes sans enfant, elles sont aussi, et surtout, entrepreneures. Investissant des capitaux dont elles ne peuvent pourtant pas disposer librement, ces femmes du XVIIIesiècle fondent ou prennent la direction d’entreprises de dimension parfois considérable.

Négociations, associations stratégiques, mariages arrangés, réseaux : rien n’est laissé de côté dans ce livre qui  fait honneur à ces pionnières et révèle le riche passé dont les entrepreneures du XXIe siècle sont les dignes héritières.

Camille Desjardins, Patronnes au XVIIIe siècle, Nouveau monde Editions,  Paris, 2023

Urgence logement !

Pionnières, les Caisses d’Epargne l’ont été dans de multiples domaines. Celui du logement demeure un des exemples les plus significatif de leur capacité à répondre aux besoins sociétaux naissants, par la diversité, l’ampleur et l’aspect novateur des actions menées.

Rembobinons ! La révolution industrielle en provoquant un exode rural massif déverse au cœur des villes une population qui s’entasse, faute de logements suffisants, dans des taudis insalubres. Les grandes épidémies de choléra des années 1830 témoignent des dangers sanitaires que représente bientôt cet habitat insalubre, considéré par ailleurs comme un possible foyer insurrectionnel. On cherche à y remédier. Dans le domaine, le Second Empire est marqué par des expériences pilote (cité Napoléon, familistère de Guise, pavillons de Mulhouse). Il faut néanmoins attendre l’avènement de la IIIe République pour que la question du logement devienne un des sujets de la sphère sociale. C’est dans ce cadre et à cette époque que de premières réalisations portées par des philanthropes voient le jour.

En 1886, à Lyon, Félix Mangini fonde, avec l’appui de la Caisse d’Epargne dont il est président, la Société anonyme des logements économiques et fait construire des immeubles collectifs dans les faubourgs de la ville. Première expérience du logement de masse en France, ces réalisations constituent un formidable bond en avant et la preuve de la possibilité et des bienfaits d’offrir à tous un habitat salubre. À Marseille en 1888, Eugène Rostand, président de la Caisse d’Epargne des Bouches du Rhône, est le premier à mettre en évidence la place que doit jouer l’épargne dans le financement du logement social et le rôle des Caisses d’Epargne dans ce mécanisme. Il fait bâtir, sur les fonds de la Caisse d’Epargne, des maisons à bon marché, dotées du confort moderne dans le quartier de la Capelette. Cet emploi se généralisera au cours de la première moitié du XXe siècle, période pendant laquelle un nombre croissant de Caisses d’épargne utilisent leur fortune personnelle à la construction et à l’acquisition d’habitations à bon marché, ou à l’achat d’obligation de la Société des habitations à bon marché.

En autorisant le financement de l’habitat social par les fonds du livret A, la loi Siegfried de 1889 prélude par ailleurs au mécanisme de placement actuel des fonds d’épargne réglementée. En 1912, la loi Bonnevay donne une nouvelle impulsion décisive et offre à l’habitat social son ancrage public. Le texte désigne par ailleurs les Caisses d’Epargne comme un des acteurs de la gouvernance de ses bailleurs, consacrant ainsi leur rôle. Les lois de 1999, portant réforme coopérative des Caisses d’Epargne, puis de 2008 ont rappelé cet engagement de longue date en faveur de l’intérêt général.Fort de cet héritage historique, les Caisses d’Epargne sont aujourd’hui un acteur majeur du logement social : premier banquier privé des organismes de logement social, impliquées dans la gouvernance d’un bailleur sur trois, elles sont également, notamment au travers d’Habitat en région, leur pôle d’immobilier social, un opérateur de premier plan, dont le parc se compose de plus de 240 000 logements gérés.

Au-delà d’un toit, des services associés
La Caisse d’Epargne de Marseille construit et administre, dès la fin du XIXe siècle, des « habitations salubres » à bon marché. Elle n’en reste pas là. Elle propose rapidement aux habitants des services associés. Elle dispense ainsi des prêts hypothécaires aux ouvriers désireux de bâtir leur logement et des crédits pour l’assainissement et l’embellissement de leur foyer ; pour améliorer la vie quotidienne des locataires, elle aménage des parties communes, notamment une bibliothèque pour offrir à tous l’accès à la culture; elle invente le système de « l’épargne des loyers », mesure de pédagogie financière, permettant d’éviter les impayés.